Chronologie › AU FIL DU 20e SIÈCLE (1901-2000)
L’onde de choc évoquée précédemment franchit le seuil du siècle marquant Villeréal en profondeur. Ainsi, 1905 a pour effet, place de la halle, de bouleverser l’urbanisme de la bastide.
Tout s’accélère, tout va très vite : la diligence, le train, l’autocar... La guerre. La seconde après la première qui n’aura pas eu le temps d’être « La Der des Der ».
Le Villeréalais fait front. Tombe. Se relève. Résiste. Et tente de se réinventer...
1901 |
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Ce siècle n'avait pas encore un an... Le cachet de la poste, le texte du courrier et puis une seconde carte nous permettent de dater avec précision cette vue remarquable du marché. D'autant plus qu'y figure un dernier bout de la cornière disparue de ce côté de la place... |
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1902 |
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Détrônée par le chemin de fer lequel fut évincé par l'autocar... Elle assurait la correspondance avec les gares de Villeneuve-sur-Lot et de Falgueyrat. Mais Le progrès allait plus vite. Ainsi, le tramway qui la remplaça, vit son pronostic vital engagé dès sa mise en service. |
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1905 |
Deux institutions religieuses ferment leurs portes Le départ des frères maristes fut sans lendemain. Par contre, celui des Soeurs de la Croix, allait entraîner la vente du couvent, la métamorphose de la place de la halle et la construction de la mairie. |
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1906 |
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Le rugby, marqueur de l'identité villeréalaise |
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1908 |
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On estime un immeuble pour servir de caserne de gendarmerie La mise en garde est de l'architecte départemental Gaston Rapin en personne. Mais la politique passa outre. La caserne demeura dans un état si pauvre que les réclamations se succédèrent jusqu'en... 1966 ! |
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1909 |
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Acheter, vendre, échanger des nouvelles, se retrouver |
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1910 |
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Le 28 juillet, le Département entérine l'achat de la caserne |
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Ce jour-là, le photographe était à Villeréal pour un "scoop" Mardi 21 mars, les cloches du tocsin retentirent pour appeler les pompiers au feu place de la halle. Mais leur vieille pompe à bras fut impuissante à empêcher la destruction de l'immeuble par les flammes. |
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Le tramway à voie étroite entre en service le 30 septembre |
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1912 |
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Démolitions, constructions, rue nouvelle... |
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1914 (1/8) |
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Le 3 août, les jeunes paysans de chez nous partaient pour le front |
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1914 (2/8) |
Nous partons sur la frontière prussienne, mais nous n'irons pas plus loin Jules Dellbreil, chanson : Mais le mot le plus réputé c'est celui qu'on vient de lancer, C'est la guerre ! C'est la guerre ! Chez l'charcutier, chez le bougnat ou même chez Madam' Tiremoid’là, C'est la guerre ! C'est la guerre !... |
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1914 (3/8) |
Celui qui nous aurait dit que ça allait durer quatre ans !... « ... MAIS ON SERA LÀ POUR LES SEMAILLES. » Nos Villeréalais aussi pensaientt que la guerre serait gagnée en quelques semaines. Mais les semailles de la guerre sont de plomb et d'acier. Après les élans de la mobilisation, tous découvrent la peur et l'horreur. |
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2 août 1914 - En l'espace de cinq mois, 164 Villeréalais sont mobilisés Cette année-là, Villeréal enregistra six mariages, 27 naissances et 40 décès parmi lesquels douze morts sur le front. Morts pour la France, invalides, blessés, noms et fiches individuelles sont publiés ici... |
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1915 (4/8) |
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Dans un paysage labouré par les obus, il faut tenir Cette vie dans les tranchées... Nous avions des abris profonds, sous terre. Des poux ! des poux ! On en avait partout ! Des totos, dans le col, la veste, le pantalon, sur le corps, partout des totos ! |
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1915 - Un contingent de 47 Villeréalais est envoyé au feu Les premiers mobilisés ne purent pas rentrer pour les semailles, comme ils l'avaient espéré. Cette seconde année de guerre prouvait que la guerre allait durer. La liste de ceux partis en 1915... |
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1916 (5/8) |
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En quatre années de guerre, il y eut un mort toutes les quinze secondes. Cher frère, aujourd'hui, nous sommes descendus de garde et on a fait un peu la noce. On a attrapé un lièvre qui pesait sept livres. Nous étions sept pour le manger. Il y a longtemps que l'on n'avait si bien mangé et surtout bu. |
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1916 - Quatorze Villeréalais reçoivent leur ordre de mobilisation Parmi les quatorze nouvelles recrues villeréalaises, à l'heure du bilan final, on décompta cette année-là un tué et six blessés... |
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1917 (6/8) |
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Tous les hommes valides sont partis au front |
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1917 (7/8) |
L'alimentation est rationnée. On manque de tout. |
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1918 (8/8) |
L'armistice ! La joie éclate mais le bilan est terrible Près de neuf millions de morts et bien plus de blessés et de mutilés. C'est toute une génération d'hommes jeunes qui a disparu. Ce sont leurs noms qui sont inscrits sur les monuments aux morts de nos villages... |
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1929 |
Malgré sa lenteur il faillit pourtant être... détourné ! |
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(1/4) |
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De la stupeur de la défaite à la germination des esprits |
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(2/4) |
Dénoncé, déporté, calomnié, décoré et pas vraiment réhabilité L'histoire témoigne de l’atmosphère des années 1940-1950 – collaboration, résistance, trahison – dominée par la terrible tragédie de Tourliac. Elle distilla son poison au-delà des années d'après-guerre. |
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(3/4) |
Le 6 juin, le Débarquement précipite l'organisation de la Résistance Médecins résistants, Jean Blum et son frère Michel, conçoivent un plan d'organisation du service de santé de la Résistance qui reçoit le feu vert de Londres. C'est ainsi que hôpital des maquisards voit le jour. |
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(4/4) |
14 juillet - Pour défier l'occupant, le maquis défilait au monument Les nazis attaquèrent le camp. On releva les corps de Nathan Goldstein, Albert et Fernand Angely, Raoul Caminade, René Cassé, Georges Dubet, Jean-Louis Galvaing, Théo Langenus, André Sarrazin, Jean Vernet et Raymond, son fils de 19 ans. |
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1946 |
La Guinguette de Rives, rendez-vous de la jeunesse Après la Libération, grâce au maître d’armes M. Soum, l’escrime connut une période favorable. On s’entraînait à l’étage de la halle mais c’est à Rives que l’on se donnait rendez-vous pour les tournois. |
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1954 |
Faute d'héritier pour assurer la succession |
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1958 |
La lignée directe des Bureau s'est rompue définitivement Après la disparition d'Anna – Annetta pour l'état civil – la petite fille de Jean Bureau, le 12 octobre 1958 à Bourges, le nom de Bureau ne brillera plus au-dessus de la piste aux étoiles... |
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1967
(1/2) |
Robert Doisneau découvre Villeréal au cours de l'été |
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