26/10/2013

› RUGBYMEN ENTRE LES MAINS DE L'OSTÉO

Le co-président de l'USV, Bruno Marchès, entre les mains de l'ostéo.| © Jean‐Paul Epinette ‐ iCimedia|Jean-Paul Epinette

L'USV 15 a mis à profit ce week-end de relâche pour proposer à ses joueurs de passer entre les mains de l'ostéopathe. L'occasion de faire un bilan de santé. À l'origine, c'est un jeune ostéo fraîchement installé à Issigeac, qui a fait cette proposition aux Jaune et Bleu. Palpations, manipulations des os et des articulations ont révélé bien des bobos inhérents à tous les sports de contact...



Clément Chapuis a ouvert son cabinet à Issigeac avec sa compagne, Charlotte Chateauraynaud, après avoir étudié 6 ans à Sophia-Antipolis, dans l'arrière-pays cannois. Adresse déjà bien connue des sportifs de haut niveau, c'est là qu'a été créé le premier campus dédié à l'osthéopathie en France.

À son arrivée dans la région, Clément a proposé aux joueurs de l'UA Issigeacoise de les suivre au long de la saison. C'est ce qu'il a également proposé aux Villeréalais.

L'ostéopathie – pour ceux qui ne connaissent pas – est une technique qui s'applique au couple squelette-muscles : palpation, manipulation des os, des articulations et des muscles, essentiellement.

La rééducation est affaire de la kinésithérapie qui, elle, ne ne travaille que sur le muscle. En remettant en route la mécanique du corps, l'ostéo permet à l'organisme de retrouver son équilibre de fonctionnement.

Une démarche globale, qui veut considérer le patient dans sa globalité, "comme un tout" : ainsi des problèmes de hanches pourront trouver leur source dans une entorse de la cheville mal soignée. Et, souvent, le soulagement sera aussi notable sur le plan psychique...

Les pathologies varient selon les postes occupés par les joueurs.| © Jean‐Paul Epinette ‐ iCimedia

Vendredi soir, accompagné de deux jeunes confrères, Clément Chapuis s'est installé dans les vestiaire de l'USV et dans la salle de musculation. Les joueurs se sont succédés entre les mains des ostéos.

Les pathologies les plus fréquentes concernent les chevilles (entorses), les épaules et les cervicales. «Cela dépend du poste occupé par le joueur, note Clément, et au rugby on trouve à peu près tous les genres de traumatismes.»

Raison de plus pour se faire suivre, car ces traumatismes ont des répercussions sur la santé. « En prenant de l'âge, explique le jeune ostéopathe, on garde des séquelles. Une blesure à la cheville qui traîne se transformera en entorse de genou. Ça peut parfois aller très loin. Aussi après une blessure, mieux vaut bénéficier d'un suivi pour éviter que la situation ne se dégrade.»

Cette opération auprès de l'USV est appelée à se renouveler au cours de la saison. Clément Chapuis aimerait voir tous les joueurs et dresser un bilan. Pas uniquement avec les joueurs blessés mais aussi avec les autres... avant qu'ils ne se blessent.

La détection précoce des désordres fonctionnels pourrait éviter des dégâts. 


 

 

 

 

 

26/10/2013