Pigeon vole › QUI EN VEUT À LA PALOMBIÈRE DE LÉO ?
La « Palombe Bleue » prise pour cible. Mais qui diable en veut à ce collectif ? La palombière de Jacques – "Léo" – Cheyrou, Patrick Buisson et leur petite dizaine de copains paloumaïres est régulièrement victime d'actes de vandalisme. Chaque automne, quand la fièvre bleue s’empare d'eux, un ou plusieurs malfaisants attrapent un coup de chaud et s’en prennent à la cabane du groupe de chasseurs...
Tantôt, la tonne d’eau est vidée, tantôt les ficelles des appelants sont coupées, tantôt un cadre est volé. Chaque fois de petits actes de malveillance, pas de gros saccages mettant en péril la cabane ou son fonctionnement.
Mais tout de même, cette saison a été celle de trop. En un mois et demi, entre octobre et novembre, la palombière a été à quatre reprises la cible des mauvais plaisants.
Et le flegme légendaire de Jacques Cheyrou tend à disparaitre : « Pour réparer chaque ficelle coupée, il faut remonter aux arbres et prendre des risques pour tout réinstaller. On ne peut plus laisser passer ça ».
C’est pourquoi le collectif de la Palombe Bleue a déposé plainte à la gendarmerie. Les chasseurs n’ont aucune idée de qui pourrait leur en vouloir, d’autant que leur cabane est installée dans ce bois depuis les années 1950.
Un bois qu’ils ont même pris la précaution d’acheter il y a quelques années, afin de s’éviter tout problème. Quant aux « rendements » de l’équipe de paloumaïres, Jacques Cheyrou l’assure, ils ne risquent pas de porter préjudice à la concurrence ni d’entrainer l’extinction de l’espèce.
Pierre-Antony Epinette
