07/11/2008

Réglages › L'USV rugby à St-Léonard de Noblat : « Yes, we can ! »*

A l'image de Damien Grasset, les Villeréalais ont retrouvé leur mental de compétiteur|Jean-Paul Epinette

Après un week-end de répit, nos Villeréalais sont dans une situation équivoque. Paradoxale, sous maints aspects. Coachée par un nouveau duo d’entraîneurs bardés des meilleures références, enrichie d’une escouade de jeunes recrues auréolées d’un titre de Champion de France Balandrade, l’USV avait prévenu que cette fois-ci on n’allait pas se la jouer faussement modeste et affiché la qualification pour objectif.



Force est de constater que Villeréal a raté son entame de championnat. Elle n'a d'ores et déjà plus aucune chance de décrocher un fauteuil d'orchestre. Pour autant, on ne peut pas dire que les carottes sont cuites. Les Jaune et Bleu ont encore de la marge pour accomplir, une fois encore, un beau parcours. Dans une compétition où les grosses cylindrées (Saint-Junien, Isle, St-Yrieix, Lalinde...) ont déjà pris date, la mécanique villeréalaise n'a pas encore trouvé les bons réglages.

Escande et les Villeréalais ont renoué avec les valeurs du combat

L'US Villeréal a pourtant prouvé qu'elle possédait un réel potentiel, d'entrée de championnat, à Biscarosse, et dernièrement à Mussidan. Mais elle a eu de sacrés problèmes d'allumage et de tenue de route, à la maison notamment, avec deux abandons sur bris de transmission, contre Lalinde puis Saint-Yrieix. Le match nul de Mussidan est venu entériner ce constat où l'on vit successivement ces deux visages actuels de l'USV : accablant en première période, conquérant dans la seconde.

Les garçons de Bargues et Estrada ont mis à profit ces deux semaines passées pour travailler avec assiduité et application comme ils le font depuis le mois d'août. Mais aussi pour resserrer les liens qui les unissent. On aura à ce propos une pensée particulière pour ceux qui viennent de traverser deux mois difficiles que ce soit sur le plan physique, sur celui de la réussite ou du moral.

Vient un temps où il faut nécessairement se ressourcer. Souffler un grand coup.Prendre du recul et mettre des mots sur les maux. Retrouver le sourire. Le plaisir d'être avec les copains. Recharger ses batteries et, en montant dans le car pour aller défier SaintLéonard-de-Noblat, se dire comme Obama et son équipe : « Yes, we can ! »*


* En Français : « Oui, on peut le faire ! »

07/11/2008