Cimetières communaux › UNE OPÉRATION DE RÉHABILITATION
La municipalité précédente, déjà, s’était engagée dans la réhabilitation des cimetières. Depuis le 30 novembre – et jusqu’à vendredi prochain 18 décembre, les cimetières sont fermés au public.
En effet, après la clôture de l'opération de reprise de concessions abandonnées voici venu le temps des travaux.
Leur montant s’élève à près de 30 000€, mais, cette réhabilitation demande aussi un gros travail administratif…
— Par Guillaume Moliérac, maire de Villeréal.
La reprise des concessions abandonnées, c’est-à-dire des tombes et des caveaux qui ne sont plus entretenus par les familles ou d’autres. C’est une longue procédure administrative qui au final, nous permet de récupérer l’emplacement pour le proposer à de nouveaux demandeurs. La Mairie a passé un contrat avec la société ELABOR, spécialisée dans ce domaine.
Ces travaux concernent une dizaine de tombes ou caveaux, en très mauvais état dans la partie la plus ancienne du cimetière, et cela nous permettra de réaménager l’espace, car très souvent, les tombes sont les une sur les autres, et donc difficile d’accès et difficile à entretenir.
Un gros travail administratif
Oui, dès le précédent mandat, nous avions déjà sollicité l’entreprise ELABOR pour la mise en place d’un plan précis du cimetière, le recensement de chaque tombe, la recherche de descendants… Cette société a mis au point un logiciel de cadastre et de suivi.
Toute cette partie en amont à nécessité des heures et des heures de recherches et d’arpentage. Je veux remercier pour cela les agents municipaux, M Petipas et mon adjointe Rolande Piton.
Dans quelques semaines, tout sera numérisé. Se sera un confort de travail pour nous et nos services.
Encore des travaux à venir
Partout en France, les communes sont confrontées au même soucis de places disponibles. Nous réalisons ces travaux d’aménagement pour préserver nos reserves foncières dédiées.
Beaucoup de concessions sont encore à étudier pour être reprises et remises à la vente dans la partie ancienne. Dans la partie la plus récente, nous voulons aussi anticiper et gérer au mieux l’espace.
Enfin, il y a la question de l’entretien du domaine. Vous le savez, nous n’utilisons plus de désherbant chimique. Cela demande à nos équipes beaucoup de travail. De plus en plus, des communes font le choix de fleurir les allées et les espaces entre les tombes.
Avec des essences rampantes, qui étouffent les mauvaises herbes, et qui permettent d’avoir un aspect plus bucolique, et un coût d’entretien moindre. Nous nous renseignons sur ce procédé. Affaire à suivre.
