27/10/2008

Rugby › Le match : Mussidan 13 - Villeréal 13

Chenu avait réclamé du combat, encore du combat|Photo © Jean-Paul Épinette.

La première heure du match fut donc consternante. Si on devait retenir une image, ce serait cette pénalité (39e) bottée par Damien Grasset, à 15 mètres, face aux pagelles, et totalement ratée.

La scoumoune totale : lancers en touche pas droits, ballons tombés, ballons perdus, sinon arrachés dans un combat épuisant mais aussitôt rendus...

Durant une heure, les Villeréalais ont bien cru revivre le cauchemar qu'ils endurent depuis un mois.



Avec une notable différence, toutefois : la bande à Barou avait mis les grilles. Rien ne passa... sauf, à la demi-heure, le capitaine mussidanais, Dupuy (N°8) qui tout seul, sur une pénalité à 5 m jouée à la main, mystifia une défense jaune et bleu en retard sur sa mise en place.

Grasset ayant manqué l'immanquable, aux citrons « ça sentait la Fanny » persiflait un spectateur amateur de pétanque. Les garçons de Bargues et Estrada ne parvenaient pas à jouer juste et dans la bonne cadence. On vit même à son tour l'ailier périgourdin, Raynaud (N° 14) échapper un ballon d'essai sous le nez de Miossec qui, sur sa ligne, attendait le rebond.

La révolte vint de Julien Getto, replacé à l'ouverture, qui multiplia les longs dégagements. Soudain le terrain rétrécit ! L'ex-Fumélois mit le feu une première fois avec la complicité de Cédric Duluc. Laval poursuivait, mais encore « à court de cannes », échouait à prendre l'avantage.

Qu'importe. Il se passait quelque chose. Chenu qui avait demandé « du combat, du combat et encore du combat » trouva son pack enfin au rendez-vous. Une longue offensive en 5 temps et 3 renversements affolait définitivement Mussidan.

Sur un ballon récupéré par le ruck jaune et bleu, Getto, enfin  inaugurait le planchot d'un drop-goal de 35 m et délivrait les siens. Il n'y avait plus qu'une équipe sur la pelouse. Barou et ses copains initiaient une cocotte qui, 20 mètres plus loin, pondait l'ailier (!) Lionel Magnol derrière la ligne. Damien Boursinhac passait la transformation et, à 4 minutes de la fin, donnait aux siens un avantage mérité (10 à 13 - 76e).

Les Jaune et Bleu avaient la gagne en poche. Mais c'était sans compter avec l'arbitre qui, dans la dernière minute, offrit l'égalisation aux locaux par une pénalité qu'il rendit plus facile en faisant reculer les villeréalais de 10 mètres supplémentaires ! Dommage...


 

 

 

 

27/10/2008