› Rugby : Bazas 10 Villeréal 6
Les Villeréalais ont manqué loccasion de prendre les 4 points dune victoire qui soffrait à eux. Face au vent soutenu soufflant dans laxe, Barou et ses copains neurent pas lentame quon pouvait espérer et, inaugurant une longue série, le paquet villeréalais se mit souvent à la faute.
C'est l'ex-Fumélois Beuvelot - et même licencié une saison à l'USV -qui se chargea de convertir la pénalité. Beau coup de pied depuis le bord du terrain, et unique réussite. Le canonnier bazadais manqua tout le reste (13e, 19e, 40e). Les Jaune et bleu avaient l'initiative et souvent la meilleure occupation, mais la progression des avants villeréalais fut trop souvent stoppée par une faute. Et il y en eut beaucoup : 2e, 9e, 13e, 17e, 19e, 25e, 42e, 53e et 70e !
Immanquablement, Barou et ses copains se laissaient enliser dans le non-jeu de Bazas, coupable de saisir toutes les occasions pour casser le rythme, créer des incidents. On vit ainsi les gros de Bazas aller "mettre des brins" sur leur propre ballon porté à 15 mètres de la ligne villeréalaise. « Le stade s'appelle pas Castagnolle pour rien ! » s'étouffait un supporteur villeréalais. Effectivement. La première mi-temps s'acheva sur une échauffourée qui envoya sur le banc Samuel Nicolas, pris par la patrouille dans le rôle du vengeur masqué.
Les Bazadais eurent une seule et unique occasion. Ce fut la bonne. Sur une mêlée à 5 mètres récompensant plusieurs temps de jeu (25e). Le 8 de Bazas se fit la malle au nez de Sam Nicolas, resté scotché au paquet. Hormis ce classique du rugby de base, Bazas ne montra rien, sinon sa capacité, en première période, à contrer la paire Chenu-Dastic dans l'alignement et à récupérer le ballon dès qu'un Villeréalais, dans ses charges, s'isolait de son soutien.
En seconde période, on espérait qu'avec le vent favorable les Jaune et Bleu allaient prendre l'avantage qui leur tendait objectivement les bras. Mais l'espoir fut trahie. Getto ne retrouva jamais le pied qui éclaira la victoire contre Saint-Léonard. (Relire) « Pimpin Duluc », marqué par l'engagement, dut sortir et l'on ne parvint jamais à remettre le jeu dans le bon sens. « Vous faites briller vos adversaires en leur rendant vos ballons et en faisant des fautes ! Mettez du rythme et jouez simple et vous passerez sans problème ! » leur avait dit Dominique Bargues,leur coach.
La phalange villeréalaise confondit souvent envie et précipitation. Trop brouillonne. Trop de déchet. Sauf sur le dernier quart d'heure. On vit le jeu villeréalais changer de physionomie et l'un de leurs pénétrants passer enfin la ligne. Mais M. Soubieille semblait las de ce rugby d'empoigne. Non content d'invalider l'essai villeréalais, il écourta la rencontre de 3 bonnes minutes. Les Villeréalais allaient devoir se contenter du bonus défensif... et voir poindre la venue de Bergerac avec souci.
Les réactions :
Bruno Marchès : « Un petit match !... agaçant. »
Michel Estrada: « Bazas est l'équipe la plus faible qu'on a rencontrée... et nous on s'est mis au niveau ! »
