19/11/2012

› Rugby > APRÈS VILLERÉAL–STE-BAZEILLE, LES RÉACTIONS...

Magnol, Praderie et Conduché peuvent être fiers de leur équipe....| © Jean‐Paul Epinette ‐ iCimedia|Jean-Paul Epinette

Autant les Jaune et Bleu n'avaient pas aimé l'image qu'on avait renvoyée d'eux après le nul de Saint-Cyprien, autant peuvent-ils être fiers de la manière dont ils ont réagi. Certes, «il ne faut pas s'enflammer» comme on a coutume de dire, mais les Jaune et Bleu ont pu éprouver concrètement les ingrédients qu'il convient de réunir pour construire une victoire.



A commencer par la victoire sur soi-même. C'est elle qui prime.

Car au-delà du score, ce sont les conditions dans lesquelles on a évolué qui garantiront les progrès de l'équipe. Et de ses succès. Comme nous l'écrivions dimanche dans le Bleu & Or, la réussite ne se décrète pas.

Elle se construit. Par le travail. Par la volonté, sur le terrain et en dehors. Précisément, ce groupe à la chance de bien vivre. Il n'a jamais été si nombreux, sans doute, et surtout si jeune. Si talentueux au plan individuel.

Jusqu'à la veille de cette victoire, effectivement, ces bonnes sensations ne s'étaient pas encore concrétisées sur le terrain, ni dans le collectif et ses complicités indispensables.

La démonstration est faite. Les ingrédients sont là pour chanter à nouveau à la gloire de l'USV en sortant du terrain : l'expérience des "anciens"– les Chenu, Mauvrit, Vigneau, Escande, Magnol, Cheyrou, Duluc... – à l'enthousiasme et au talent promis des nouveaux venus.

On a aimé, en effet, la combativité d'un Bastien Nouailles repiquant dans la fournaise pour inscrire l'essai qu'on venait de lui refuser, celle d'un Ghislain Beck ou d'un Maxence Conduché. La fringale de Maxime Grasset, le sourire d'un Praderie retrouvé qui a chassé ses idées noires par deux essais plein d'autorité. Et que dire de l'omniprésence d'Alex Beauvié ou de Loïc Serres, impliqué dans quatre des six essais !

Et puis il y a les combattants de l'ombre, Escande, Velez et Pigagnol, notamment. Personne, toutefois, ne doit être oublié. C'est ce qui a fait le succès de dimanche : la dimension du collectif, son enthousiasme, sa solidarité.

A partir de là, chacun doit pouvoir désormais éprouver la confiance la plus totale dans ses coéquipiers. C'est cette confiance qui constitue le ciment du collectif. A cela, il convient d'ajouter la patience et la sérénité – car il y aura encore des moments difficiles à traverser – et aussi du travail, sans lequel il n'y a pas de progrès.

De la confiance en soi, enfin. Se dire "Oui, j'en suis capable..."

 


• Relire le compte-rendu du match de l'équipe première...

Traitement de faveur pour Vigneau.| © Jean‐Paul Epinette ‐ iCimedia Bruno Marchès. Les dirigeants de l'USV voulaient une réaction....| © Jean‐Paul Epinette ‐ iCimedia Nicolas Chenu.| © Jean‐Paul Epinette ‐ iCimedia

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Écoutez Laurent Frankoual :  « Aujourd'hui, on a vu de l'envie sur le terrain. C'est ce qui manquait jusqu'ici... »

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Écoutez Bruno Marchès :  «Je suis satisfait. On a bien digéré la tannée qu'on avait pris contre Le Lardin. Après, il nous faut être patient... »


 

 

 

 

19/11/2012