12/04/2019

À table ! › ... L'EUROPE REMET LE COUVERT

Le plus que centenaire hôtel-restaurant de Villeréal, rouvre ses portes...|Photo © Jean-Paul Epinette - icimedia@free.fr

Ce soir vendredi, à partir de 19h30, « L'Europe », emblématique et plus que centenaire hôtel-restaurant de Villeréal, rouvre ses portes. De la façade à la cour ombragée en passant par le bar, la cuisine, les salles à manger et les chambres, « L'Europe » a subi un heureux lifting qui a su préserver l'esprit de la maison... Désormais place à l'impatience gourmande des Villeréalais et de ses visiteurs !...



Durant plus d’un siècle, l’Hôtel de l’Europe a été l’une des adresses les plus renommées de la région. Avec la disparition d’Arlette Sapina puis, quelques années plus tard, de son fils Michel, on pensait avec tristesse et nostalgie que les liens tissés avec « L’Europe » par des générations de Villeréalais ne seraient plus qu’histoires anciennes. Mais ces belles racines n’attendaient qu’un rayon de printemps, celui de la jeunesse et de l’énergie d’un trio de trentenaires dont Julien Auroux, aux origines villeréalaises, qui veut redonner vie à la grande maison sur la place.

Les trois étoiles de "L’Europe"

Ce trio pour « L’Europe » a pour noms (de g. à dr. ci-dessous) Nicolas Vaillant, Anaïs Teynié et Julien Auroux. Tous trois ont un parcours dans l’hôtellerie-restauration. Et tous sont issus du Sud-Ouest.

Si elle est née en Inde, à Bangalore, Anaïs a passé son enfance à Saint-Jean de Luz, au Pays Basque. Nicolas est de Brive et Julien – petit-neveu de Monique et, feu, Jean Floissac – n’est autre que le fils de Michel Auroux.

Les deux premiers se sont rencontrés au lycée hôtelier. Anaïs avait préféré les fourneaux pour s’exprimer, avec un penchant pour les desserts. Nicolas était plutôt attiré par l’hébergement, la gestion et l’hôtellerie.

Nicolas, Anaïs et Julien veulent redonner à Villeréal son hôtel-restaurant; - Photo © Jean-Paul Epinette - icimedia@free.fr

Liés d’amitié, ils se sont retrouvés à Paris. Après un détour par Vancouver, au Canada, Anaïs a goûté aux maisons étoilées, du Kube Hôtel aux cuisines de Julien Ducôté, formé à l’école Bocuse. En passant par celles du célèbre Michel Rostang, fils, petit-fils et arrière-petit-fils de grands cuisiniers aux deux macarons.

Nicolas, lui, a exploré le monde de l’événementiel parisien, grands salons, séminaires ou  défilés de mode. Avec Anaïs, il partageait un appart’ en colocation quand survint Julien. Pâtissier-chocolatier-confiseur, il possède son brevet de maîtrise et, avant de « monter à Paris », a longtemps travaillé chez Feyt, le fameux pâtissier agenais.

Chacun d’eux nourrissait le sentiment de se trouver à un tournant de sa vie. Le projet de colocation à trois se mua en envie d’un projet professionnel en commun… La mise en vente de « L’Europe » a emporté la décision.

Comme une bonne étoile. L’affaire fut lancée et la S.A.S. La Table de l’Europe mise sur les rails. La famille apportait son soutien. Elle mit la main à la pâte : pelle, pioche, truelle et pinceau inclus.

Totale rénovation, patio, chambres, salles à manger, cuisine et bar, sans rien perdre de l’esprit des lieux : « Oui, on veut voir des étoiles. Mais d’abord dans les yeux des gens... »  ■

Pour mémoire... Michel Sapina et sa mère Arlette, au bar de L'Europe dans les années 90, après le
Jean-Paul Epinette
Article paru dans Le Journal de Villeréal - N°85

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