Drame › LA PÂTISSERIE RODOT RAVAGÉE PAR LE FEU
Le sort est cruel.
La pâtisserie Rodot, rue Saint-Michel, a été anéantie par un incendie la nuit dernière. Malgré les efforts d’une bonne vingtaine de soldats du feu dépêchés depuis cinq centres de secours, la violence des flammes a ravagé les trois étages de l’immeuble en très peu de temps. La grande échelle n’aura été d’aucune utilité. La bastide est blessée...
Une catastrophe pour Jean-Pascal et Andreia Rodot. Une grande peine perceptible chez tous les Villeréalais affectés par le drame qui frappe le jeune couple.
Après de longs mois d’un confinement aux conséquences économiques terribles, le jeune couple pensait pouvoir repartir avec l’enthousiasme qui les caractérise, eux qui avaient repris la fameuse pâtisserie Blanchard il y a peu.
Mais ce samedi matin, jour de marché traditionnel, les clients qui se pressent habituellement dans le salon de thé n’auront trouvé que décombres encore fumants et barrières interdisant le passage.
Les pompiers étaient encore là, pour noyer les derniers tisons. Il ne restait plus rien de l’immeuble, hormis les murs, qui sur trois niveaux abritait boutique et salon de thé, l’atelier, le labo et la réserve.
Tout le secteur du bas de la rue Saint-Michel et de la Place de la Libération avait été évacués et les marchands installés sur les autres places de la bastide.
C’est aux environs d’une heure du matin que les jeunes pâtissiers qui n’habitent pas sur place, ont reçu une alarme sur leur smartphone. Quand ils sont arrivés sur les lieux, il était déjà trop tard, l’étage n’était que brasier et leurs extincteurs impuissants.
Très vite les secours dépêchaient des moyens pour renforcer les pompiers villeréalais : grande échelle de Villeneuve, centres de Castillonnès, de Cancon et même d’Issigeac.
Pour la pâtisserie Rodot dont la toiture en flammes venait de s’effondrer, plus rien ne pouvait être fait. En revanche, il fallait absolument préserver le salon de coiffure voisin et les appartement du dessus. C’est à cette lutte que soldats du feu s’attachèrent.
Préserver l'immeuble voisin des flammes
Huit heures plus tard, l’incendie était circonscrit. Les pompiers sécurisaient les lieux pour permettre l’intervention des électriciens d’Enedis, sous les yeux des gendarmes dépêchés par la compagnie et des élus locaux. À Toulouse pour le week-end, Guillaume Moliérac, le maire, avait rejoint la bastide sur le coup de trois heures du matin.
La bastide est profondément touchée. La consternation générale. Un élan de soutien à Jean-Pascal et Andreia déjà se manifeste. Villeréalinfos.fr se joint à tous les Villeréalais et au mouvement de sympathie.