16/07/2017

Galerie › L’impressionnisme n’est pas démodé

Patrice Marquet devant son chevalet.|Photo © Pierre-Antony Epinette - icimedia@free.fr

Patrick Marquet expose, cet été, à l’hôtel de L’Europe et affirme : « On peut encore aujourd’hui peindre de l’impressionnisme, ce n’est pas dépassé » même s’il s’autorise quelques infidélités, pour brosser des scènes de la vie à la façon de Jérôme Bosch ou de Bruegel l’Ancien...



Passionné par l’œuvre de Bonnard et de Manet, Patrick Marquet puise son inspiration dans les paysages de la région découverte il y a quinze ans.

Après une enfance dans le Limousin puis une carrière professionnelle dans le Loir-et-Cher, où il a travaillé dans la communication, dirigé une imprimerie, un atelier de reliure industrielle et un labo photo, ce touche-à-tout des arts graphiques a décidé de s’installer définitivement dans la bastide il y a six ans.

Clin d’œil de l’histoire, il vit rue Roger-Bissière, où naquit ce grand nom de la peinture non-figurative en 1886. (Relire notre article)

Pour assouvir sa passion de paysages, l’artiste a l’embarras du choix. Il part, chevalet sous le bras, arpente les chemins et se pose au gré de ses envies, en pleine campagne.

« Je ratisse ces paysages qui se transforment en permanence, parfois en quelques minutes, avec la lumière. C’est fantastique. Je cherche à structurer la matière grâce à cette lumière car justement, la peinture impressionniste renvoie une lumière instantanée. On plonge dedans, comme quand on se balade dans la nature et que le ciel change brusquement. D’ailleurs, les tableaux, eux aussi, changent selon l’humeur que l’on a et l’heure à laquelle on les regarde ».

Le travail de Patrick Marquet a retenu l'attention des connaisseurs. Lauréat, il y a trois ans, du concours de peinture de Fumel, il expose aujourd'hui ses toiles chez un galeriste de Pont-Aven, la cité des peintres de Bretagne.


D'après Pierre-Antony Epinette, Sud Ouest

16/07/2017