1914 › GOUYOU JOSEPH – Prisonnier de Guerre 1914

KriegsgefangenenPost... le courrier des prisonniers de guerre, seul lien avec la famille. Et l'espoir d'un colis, peut-être...|| Mémoire de Villeréal, Droits réservés



– Fiche individuelle
Gouyou Joseph

 

Né le 16 avril 1885 à Rampieux (Dordogne). Fils de Gouyou Jacques Pie et de Laflûte Catherine (propriétaires).
Marié le 15 février 1920 à Villeréal (Lot-et-Garonne), à Caminade Marie, née le 1er janvier 1892 à Villeréal, fille de Caminade Antoine (cultivateur) et de Bousquet Marguerite.
Profession : cultivateur.

Classe. 1905. Inscrit sous le N° 15 d’inscription du Canton de Beaumont. N° 840 au recrutement de Bergerac.
Signalement : Taille : 1,56 m. Cheveux : châtain clair. Sourcils : châtain clair. Yeux : gris bleu. Front : couvert. Nez : moyen. Bouche : moyenne. Menton : rond. Visage : ovale.

Incorporé le 8 octobre 1906 au 108e Régiment d'Infanterie. Arrivé au corps et soldat de 2e classe le dit jour.
Passé dans la réserve de l’armée active le 22 octobre 1908.
Accomplit une 1re période d’exercice au 108e Régiment d'Infanterie du 24 août au 15 septembre 1911. 
Accomplit une 2e période d’exercices au 9e Régiment d'Infanterie du 31 mars au 16 avril 1913.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 1er Août 1914.
Arrivé au corps le 4 août 1914.
Aux armées le 8 août 1914 au 26 août 1914.

Blessé par balle.
Fait prisonnier le 27 août 1914.

En captivité à Stuttgart (Allemagne) du 27 août 1914 au 6 décembre 1918.
Rapatrié le 6 décembre 1918 au DTI (Dépôt de Transition des isolés) de Dijon.
Maintenu service armé et proposé pour une pension temporaire de 10% d’invalidité par la commission de réforme de Toulouse du 30 avril 1923. Pour raideur du coude gauche suite de blessure par balle cicatrice région lombaire.

Affecté au 50e Régiment d'Infanterie le 1er juillet 1924 (dissolution du 108e Régiment d'Infanterie). 
Maintenu service armé et proposé pour une pension temporaire de 10% d’invalidité par la commission de réforme de Toulouse du 9 février 1925. Pour gène de mouvements du coude gauche consécutive à transfixion de la région interne par balle.

Maintenu service armé et proposé pour une pension permanente de 10% d’invalidité par la commission de réforme de Toulouse dans sa séance du 9 mars 1927. Pour séquelles de transfixion du coude gauche de la région interne par balle. Cicatrice région lombaire sans suites.
Par arrêté Ministériel en date du 25 juillet 1927 il a été concédé une pension de 240 Francs avec jouissance du 30 avril 1927.
Pension rejetée. Notification N° 487782/37 du 24 janvier 1941. Ne peut que bénéficier de la pension définitive de 10%,  concédé par arrêté du 25 juillet 1927.
Envoyé en congé illimité de 2 avril 1919 par le dépôt démobilisateur du 20e Régiment d'Infanterie

Décédé le 25 octobre 1959 à Villeréal (Lot-et-Garonne).