02/04/2010

École › MANIFESTATION MARDI 6 AVRIL

29 Mai 2004, on manifestait déjà...|Jean-Paul Epinette

Comme les crues décennales, les menaces de fermeture de classe viennent compromettre les fragiles équilibres qui régissent notre communauté. Pour dire non à la mathématique aveugle de l'administration une manifestation aura lieu, à Agen, devant l'inspection académique...



On savait dès la rentrée dernière que l'effectif cette année serait à la baisse (Relire l'article...). Mais on ne croyait pas réellement à cette éventualité. Et pourtant...

La décision s'appuie sur un pur calcul. Un nombre moyen d'élèves par classe que l'on peut taxer de "simpliste" : avec à peine 106 élèves prévus pour la rentrée prochaine, quatre enseignants pourraient suffire sans que l'effectif maximum (théorique) par classe, ne constitue une réelle surcharge.

Au tableau noir, la division de niveau CM1 (104 ÷ 4 = 26 élèves) permet au ministère de "récupérer" un poste et de justifier sa bonne gestion des deniers de la République.

L'argument est d'autant moins contestable qu'une majorité de Français continue d'approuver les coupes sombres dans les effectifs de fonctionnaires... Donc de postes d'enseignants !

En 2004 aussi, les parents étaient descendus à Agen - Jean-Paul Epinette

 

Devant la menace, la municipalité a tout de suite réagi disant en substance : « Attention, la baisse du nombre d'enfants scolarisables n'est que passagère ; à la faveur de la construction du nouveau lotissement la population va augmenter et avec elle le nombre d'élèves. » Logique.

Mais l'administration reste sourde et le système est pervers. Alors qu'aujourd'hui, un effectif de 110 élèves autorise la présence de cinq enseignants, si l'on ferme une classe demain, six élèves de plus à la rentrée ne permettront pas de rouvrir la 5e classe. Pour autoriser la création de cette classe il faudra l'arrivée d'une vingtaine d'élèves supplémentaires !

Il est donc urgent de tout faire pour ne pas perdre cette classe. Car quoi qu'en disent les comptables de l'Éducation nationale la qualité de l'enseignement à l'école élémentaire de Villeréal souffrirait de cette suppression.

Et ce n'est pas la seule objection formulée par les parents les enseignants et les élus. À quoi sert, relèvent ces derniers, que l'on ait investi dans notre école (Relire...), que l'on soit classé en zone de revitalisation rurale, pour en arriver là ?

Le communiqué de la mairie de Villeréal >>> ICI


 

 

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02/04/2010