1914 › DEVILLE PIERRE – Blessé 1915

Près d'un soldat sur deux a été blessé au cours de la guerre 1914-1918.|| Mémoire de Villeréal, Droits réservés



– Fiche individuelle
Deville Pierre

 

Né le 12 Juillet 1877 à Montaut (Lot-et-Garonne). Fils de Deville Guillaume et de Barou Marguerite.
Marié le 14 Octobre 1904 à Parranquet (Lot-et-Garonne) à Bigot Marie née le 22 Août 1883 à Saint-Martin-de-Villeréal (Lot-et-Garonne). Fille de Bigot Guillaume (Cultivateur) et de Testut Marguerite.
Ils ont deux enfants Rachel née le 20 Avril 1910 à Saint-Martin-de-Villeréal (Lot-et-Garonne) et Marguerite Marie née le 11 Décembre 1919 à Villeréal (Lot-et-Garonne).
Par jugement du 3 Octobre1920 le Tribunal Civil de Villeneuve-sur-Lot (Lot et Garonne). a déclaré les enfants « Adoptées par la Nation ».
Profession : cultivateur.

Classe 1897. Inscrit sous le N°128 de la liste du Canton de Villeneuve-sur-Lot. Numéro 113 au recrutement de Marmande (Lot-et-Garonne).
Signalement : Taille : 1,75 m. Cheveux : brun. Sourcils : brun. Yeux : châtain. Front : couvert. Nez : fort. Bouche : moyenne. Menton : rond. Visage : ovale. 
Dirigé le 16 Novembre 1898 au 7e Régiment d'Infanterie. Arrivé au corps et soldat de 2e classe le-dit jour.

Passé au 20e Régiment d'Infanterie le 18 Janvier 1899. Arrivé au corps le-dit jour.
Nommé 1ère classe le 6 Juillet 1899.
Passé au 7e Régiment d'Infanterie le 13 Août 1899. Arrivé au corps le-dit jour.
Nommé Caporal le 1er Octobre 1899.
Nommé Sergent le 1er Octobre 1900.
Envoyé dans la disponibilité le 21 Septembre 1901.
Campagnes : Algérie du 28 Janvier 1899 au 10 Août 1899. 
Accomplit une 1ère période d’exercice au 20e Régiment d'Infanterie du 22 Août au 18 Septembre 1904. 
Accomplit une 2e période d’exercice au 20e Régiment d'Infanterie du 19 Août au 15 Septembre 1907.
Passé dans l’armé territoriale le 1er Octobre 1911. 

Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 1er Août 1914. Arrivé au corps le 4 Août 1914.
Parti aux armées le 17 Octobre 1914.
Nommé Adjudant le 1er Mai 1915.

Blessé le 27 Septembre 1915 à Roclincourt (Pas-de-Calais) par éclat d’obus à la face et aux yeux (Yeux brûlés par déflagration des gaz)

Proposé pour une pension de 2e classe pour cécité absolue par la commission de vérification de Nantes (Loire-Atlantique) du 21 Février 1917.
Admis a une pension de 1erclasse de 1 690 francs décret du 27 Juillet 1917.
Rayé des contrôles du corps le 28 Juillet 1917. 
Se retire à Villeréal (Lot-et-Garonne).

A été reconnu avoir droit aux bénéfices de l’article 10 de la loi du 31 Mars 1919 (hospitalisation ou majoration de pension d’un quart) par décision de la 5e commission de réforme de la Seine du 4 Décembre 1919.

Citation - Ordre de l’Armée : « Excellent serviteur caractère énergique le 26 Septembre 1915 grièvement blessé à la tête par un éclat d’obus les yeux brûlés par les déflagrations des gaz a conservé néanmoins un calme admirable et a donné l’exemple de la plus belle énergie en se rendant à pied au poste de secours très éloigné sous la direction d’un brancardier (Perte de la vue). »

Décorations - Croix de guerre avec palme. Médaille Militaire prise de rang le 10 Février 1916 (JO du 12 Février 1916). Chevalier de la Légion d’Honneurle 15 Juin 1921. Officier de la Légion d’Honneur le 4 Octobre 1933.

Décédé le 4 Janvier 1953 à Villeréal (Lot-et-Garonne).