1914 › DELBREIL JEAN – Blessé 1914

Près d'un soldat sur deux a été blessé au cours de la guerre 1914-1918.|| Mémoire de Villeréal, Droits réservés



– Fiche individuelle
Delbreil Jean

 

Né le 31 août 1882 à Villeréal (Lot-et-Garonne). Fils de Delbreil Alban (négociant) et de Amouroux Marie.
Marié le 4 décembre 1915 à Villeréal (Lot-et-Garonne) à Ferrone Joséphine Angéla née le 28 avril 1892 à Torré del Gréco (Italie). Fille de Ferrone Ange (jardinier) et de feue Garofalie Marie Joséphine.
Profession : Employé de Commerce. 

Classe 1902. Inscrit sous le N° 12 de la liste du canton de Villeréal. Numéro matricule 685 au recrutement de Marmande. Signalement : Taille : 1,69 m. Cheveux : châtain. Yeux : châtain. Front : ordinaire. Nez : moyen. Visage : long.
Incorporé le 22 mai 1903 au 8e Régiment d'Infanterie Coloniale. Comme engagé volontaire pour trois ans le dit-jour à la Mairie d’Agen.
Passé au 11e Régiment d'Infanterie le 1er octobre 1903.
Passé au 7e Régiment d'Infanterie Coloniale le 23 novembre 1904.
Réengagé pour trois ans le 1er décembre 1905.
Passé au 18e Régiment d'Infanterie Coloniale 15 décembre 1905.
Le 18e Régiment d'Infanterie Coloniale devient le 12e Régiment d'Infanterie Coloniale le 1er juillet 1907.
Passé au 7e Régiment d'Infanterie Coloniale 21 juillet 1907.
Libéré du service actif et passé dans la réserve de l’armée active le 22 mai 1907.
Se retire à Villeréal (Lot-et-Garonne).
Affecté au 24e Régiment d'Infanterie Coloniale stationné à Perpignan.
Classé non affecté des chemins de fer de l’Est algérien en qualité d’homme d’équipe à El-Kseur du 11 avril 1910 au 30 juillet 1914. 

Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 1er Août 1914.
Passé au 24e Régiment d'Infanterie Coloniale mobilisé le 1er septembre 1914.

Blessé le 26 septembre 1914 àMinaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus (Marne) par balle à la cuisse gauche, et disparu. Prisonnier, il a été rapatrié le 24 juillet 1915 dans un convoi de grands blessés.

Proposé pour la retraite par la commission de réforme de Bordeaux 26 août 1915 pour amputation de la jambe gauche au tiers moyen. Renvoyé dans ses foyers le-dit jour.

Admis à la pension de retraite de 750 francs décret du 22 avril 1916.
Proposé pension à 100% par décision de la commission de réforme d’Agen du 23 novembre 1937.
1 - Pour amputation, jambe gauche au 1/3 moyen (85%).
2 - Petite névrome du sciatique, douleurs névritiques du moignon (10%).
3 - Appareillage mal toléré (5%).
Pension définitive de 100% concédé le 21 juillet 1938 à la suite de la commission de réforme d’Agen du 23 novembre 1937. Valable du 23 novembre 1937.

Distinctions - Croix de guerre avec palme. Médaille Militaire le 26 avril 1916. Chevalier de la Légion d’Honneur.

Décédé le 10 février 1943 à Rives (Lot-et-Garonne).