1914 › CAUNIÈRE ANTOINE - Blessé 1915

Près d'un soldat sur deux a été blessé au cours de la guerre 1914-1918.|| Mémoire de Villeréal, Droits réservés



– Fiche individuelle
Caunière Antoine

 

Né le 31 janvier 1886 à Villeréal (Lot-et-Garonne). Fils de Caunière Jean et de Chatrail Marie.
Marié le 10 février 1926 à Paris XVIIe, à Randoulet Rose Marie née le 2 septembre 1877 à Vénasque (Vaucluse). Fille de Randoulet Jean Alphonse (cultivateur) et de Marcellan Rosalie.
Profession : Maréchal-ferrant. Retraité des postes

Classe. 1906. Inscrit sous le N°4 de la liste du Canton de Villeréal. Numéro matricule 802 au recrutement de Marmande.
Signalement : Taille : 1,67 m. Cheveux : châtain. Yeux : noir. Front : couvert. Nez : moyen. Visage : ovale.
Incorporé le 1er octobre 1907 au 9e Régiment de Chasseurs. Arrivé au corps et Chasseur de 2e classe le-dit jour.
Passé dans la disponibilité de l’armée active le 25 septembre 1909. Passage dans la réserve 1er octobre 1909.
Affecté dans la réserve au Régiment de Cavalerie d’Auch. 
Se retire à Villeréal (Lot-et-Garonne).

Rengagé pour deux ans le 17 mars 1911 au titre du 9e Régiment de Chasseurs. Arrivé au corps et 1er aide Maréchal-ferrant le 20 mars 1911.
Rengagé pour un an le 22 mars 1913 à compter du 23 mars 1913.
En instance d’emploi civil autorisé à attendre au corps un emploi de 3e catégorie.

Passe au 6e Escadron du 9e Régiment de Chasseurs le 2 août 1914. Parti aux armées le 4 août 1914.
Nommé Brigadier Maréchal-ferrant le 12 août 1914.

Blessé en août 1915 (circonstances non précisées).

Nommé Maréchal-des-Logis le 27 novembre 1916. 
Remis Brigadier Maréchal-ferrant par demande du 7 mars 1917.
Passé au 9e Régiment de Hussards à la cavalerie divisionnaire de la 38e division le 9 août 1917.
Passé au 108e Régiment d’Artillerie Lourde le 14 août 1917.
Brigadier Maréchal-ferrant à l’État Major du 65e Groupe de 155 long.
Passé au 53e Régiment d'Infanterie le 13 janvier 1918.
Envoyé en congé illimité de démobilisation le 8 juillet 1919 du 20e Régiment d'Infanterie.
Se retire à Villeréal (Lot-et-Garonne).

Classé affecté spécial de l’administration des Postes en qualité de Facteur à Paris du 1er août 1919.
Maintenu service armé proposé pour une pension définitive d’invalidité de 10% décision de la commission de réforme de la Seine du 15 avril 1920 pour raideur légère des deux derniers doigts de la main droite eu niveau de l’articulation métacarpe phalangienne, pouce et autres doigts normaux, pas de troubles tropiques.
Proposé service auxiliaire et pour pension d’invalidité temporaire de 10% pour limitation à 2 cm d’écart palmaire de la flexion des 4e et 5e doigts suite de plaie métacarpe phalangienne avec fracture consolidé décision de la commission de réforme de la Seine du 20 décembre 1922.
Classé service auxiliaire par décision du Colonel Commandant le 1er Groupe de subdivision à Montauban en date du 6 janvier 1923.
Maintenu service auxiliaire pension permanente invalidité de 10% pour légère raideur des articulations métacarpe phalangienne des 4e et 5e doigts de la main droite décision de la commission de réforme de la Seine du 20 décembre 1923.

Par arrêté du 26 mars 1925 il est concédé une pension de 243 francs avec jouissance du 15 avril 1922 avis du Ministère des Pensions du 9 mai 1925.
Rayé de l’affectation spéciale le 10 mars 1927 (Décret du 13 janvier 1926).
Passé dans la position dite sans affectation le 1er juillet 1927.
Classé affecté spécial au titre de l’administration des Postes (tableau II) comme facteur à Bois-Colombes (Haut de Seine) à compter du 1er avril 1933.
Passé au domicile dans la subdivision de la Seine Bureau Central le 2 mars 1934.
Dégagé de toutes obligations militaires le 15 octobre 1935.
Réintégré à Agen.

Citation - Ordre de la Division N° 29 du 5 août 1915 : « Militaire discipliné, consciencieux, a été blessé grièvement par balle à la main droite. A refusé d’être évacué pour reprendre plus tôt son service. »
Décoration - Croix de guerre.

Décédé le 27 Juin 1949 à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine).