1914 › CATHUS PIERRE JOSEPH - Blessé 1914-15-18

Près d'un soldat sur deux a été blessé au cours de la guerre 1914-1918.|| Mémoire de Villeréal, Droits réservés



– Fiche individuelle
Cathus Pierre Joseph

 

Né le 17 Mars 1888 à Lougratte (Lot-et-Garonne). Fils de Cathus Jean (Cultivateur) et de Boutier Marie.
Marié le 14 janvier 1913 à Villeréal (Lot-et-Garonne) à Gouyou Marie née le 9 Mai 1897 à Villeréal (Lot-et-Garonne). Fille de Gouyou Pierre (Cultivateur) et de Barthou Marie.
Ils ont deux enfants. Jeanne née le 1er janvier 1920 à Saint-Eutrope-de-Born (Lot-et-Garonne). Jean né le 5 août 1922 à Saint-Eutrope-de-Born (Lot-et-Garonne).
Profession : cultivateur.

Classe 1908. Inscrit sous le N° 4 de la liste de Villeréal. Numéro 298 au recrutement de Marmande.
Signalement : Taille : 1,56 m. Cheveux : noir. Yeux : marron-foncé. Front : moyen. Nez : relevé. Visage : plein. Renseignements physionomiques complémentaires : teint basané.

Incorporé le 8 Octobre 1909 au 88e Régiment d'Infanterie. Arrivé au corps le-dit jour et soldat de 2e classe.
Envoyé dans la disponibilité le 24 Septembre 1911.
Affecté au Régiment d'Infanterie de Mirande. 
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 1er Août 1914. Arrivé au corps le 3 Août 1914.
Blessé le 1er Septembre 1914 à Romilly (Belgique). Plaie au bras droit par éclat d’obus.

Parti aux armées le 2 Mars 1915.
Passé au 9e Régiment d'Infanterie le 28 Mars 1915 
Passé au 143e Régiment d'Infanterie le 4 Avril 1915.
Blessé le 26 Septembre 1915 à Massiges (Marne). Perforation du testicule droit et blessure à la cuisse droite par éclat d’obus.

Au dépôt le 18 Décembre 1915.
Passé au 160e Régiment d'Infanterie aux armées le 6 Juin 1916.
Blessé le 24 Octobre 1918 à Brimont (Marne). Blessure par balle à l’abdomen et fesse gauche.

Évacué intérieur le 3 Novembre 1918.
Sorti de l’hôpital avec un mois de convalescence du 19 Décembre 1918 au 18 Janvier 1919.
Dirigé en substance au 85e Régiment d'Infanterie à Douzy (Ardennes). 
Passé au dépôt du 160e Régiment d'Infanterie le 18 Mai 1919.
Mis en congé illimité de démobilisation au 20e Régiment d'Infanterie de Marmande le 26 Juillet 1919.

Se retire à Villeréal (Lot-et-Garonne).

Présenté devant la commission de réforme d’Agen du 19 Mars 1920 pour pension. Maintenu service armé et proposé pour une pension d’invalidité temporaire de 10% pour troubles gastro-intestinaux consécutif à la plaie pénétrante de l’abdomen par balle.
Réformé temporaire et proposé pour une pension invalidité temporaire de 25% pour troubles gastro- intestinaux, atrophie du testicule droit suite de blessure par balle décision de la commission de réforme d’Agen du 2 Avril 1921.
Réformé temporaire renouvelée et proposé pour une temporaire de 20% d’invalidité pour atrophie du testicule droit, cicatrice fesse gauche, troubles dyspeptiques décision de la commission de réforme de Toulouse du 30 Juin 1922. 
Réformé temporaire renouvelée et proposé pour une temporaire de 20% d’invalidité pour atrophie du testicule droit suite de blessure par balle, suppuration intermittente de la fesse gauche, décision de la commission de réforme de Toulouse du 4 Juin 1923.
Passé à la classe de mobilisation de 1904 père de deux enfants.
Réformé temporaire renouvelée et proposé pour une temporaire de 20% d’invalidité pour reliquat de blessure de l’anus, atrophie légère du testicule droit suite de blessure par balle, décision de la commission de réforme de Toulouse du 28 Juin 1924.
Réformé définitivement N° 1 et proposé pour une pension permanente de 20% d’invalidité par la commission de réforme de Toulouse du 15 Juin 1925 pour incontinence partielle de matières fécales suite de blessure par balle, légère atrophie du testicule droit suite de blessure par balle.
Réformé définitivement proposé pour une pension définitive de 20% pour aggravation par la commission de réforme de Toulouse du 4 Juillet 1924 pour reliquat de blessure fesse gauche par balle.

2 Citations - Ordre du Régiment N° 981 du 18 Mai 1917 : « Brancardier chef de groupe du plus grand dévouement a largement contribué par son courage et sang froid a assuré l’évacuation des blessés les 5 et 6 Mai dans des conditions particulièrement difficiles. »
Ordre du Régiment N° 477 du 23 Novembre 1918 : « Brancardier très courageux le 24 Octobre 1918 a été blessé en avant de nos lignes en allant chercher un blessé malgré les rafales de mitrailleuses. »

Décorations - Croix de guerre étoile de bronze. Médaille Militaire décret du 27 Octobre 1918.

Décédé le 27 Octobre 1975 à Lorient (Morbihan).