1914 › BUT RENÉ - Blessé 1917 - 1918

Près d'un soldat sur deux a été blessé au cours de la guerre 1914-1918.|| Mémoire de Villeréal, Droits réservés



– Fiche individuelle
But René

 

Né le 12 août 1895 à Villeréal (Lot-et-Garonne), fils de But Pierre (cordonnier) et de Coste Anne.
Marié le 25 octobre 1919 à Villeréal (Lot-et-Garonne) à Mareau Marguerite, née le 9 janvier 1897 à Villeréal (Lot-et-Garonne). Fille de Mareau Pierre (propriétaire cultivateur) et de Rajat Marie.
Ils ont un fils né le 28 mars 1920 à Villeréal (Lot-et-Garonne).
Profession : coiffeur.

Classe. 1915. Inscrit sous le N°11 de la liste du canton de Villeréal. N°1094 au recrutement de Marmande.
Signalement : Taille : 1,60 m. Cheveux : châtain foncé. Yeux : marron. Front : couvert. Nez : moyen rectiligne. Visage : ovale.
Incorporé le 19 décembre 1914 au 59e Régiment d'Infanterie. Arrivé au corps et soldat de 2e classe le-dit jour. 
Affecté au 417e Régiment d'Infanterie le 1er avril 1915.

Gazé - Intoxiqué le 22 septembre 1917.
Passé au 169e Régiment d'Infanterie le 10 octobre 1917 (dissolution du 417e Régiment d’Infanterie. Arrivé au corps et soldat de 2e classe le-dit jour.
Passé à la 2e Compagnie du 169e Régiment d'Infanterie le 4 septembre 1918.

Blessé le 14 septembre 1918 au moulin de Laffause. Blessure par balle, main gauche.
Rejoint le front le 10 décembre 1918.
Passé à la PA (Parc d’Artillerie) le 14 décembre 1918, soldat de 2e classe le-dit jour.

Envoyé en congé de démobilisation le 18 septembre 1919 par le 20e Régiment d’Infanterie.
Affecté pour la démobilisation au 143e Régiment d’Infanterie le 1er juin 1921.
Passé le 1er janvier 1924 au 9e Régiment d’Infanterie par application de la note N° 150 du 18 juin 1923.
Passé à la classe 1913 comme père d’un enfant.
Passé au Centre de mobilisation N°172 le 1er février 1927.
Passé dans la position dite Sans affectation le 1er mai 1931.
Maintenu service armé pension temporaire de 10% par la commission de réforme de Bordeaux du 13 janvier 1932 pour gène fonctionnelle de la main gauche.
Affecté à la poudrerie de Toulouse le 15 octobre 1934.
Maintenu service armé et proposé pour une pension temporaire de 10% par la commission de réforme de Toulouse du 29 juillet 1935 pour reliquat de blessure par balle main gauche.
Pension temporaire 10% concédée le 3. Décembre 1936 suite à la commission de réforme du 29 juillet 1935.
Pension définitive de 10% concédée 5 septembre 1938 suite à la commission de réforme du 29 juillet 1935. 

Rappelé à l’activité par décret de mobilisation du 2 septembre 1939.
Affecté à la poudrerie de Toulouse.
Réforme définitive N°2 par la commission de réforme de Toulouse du 17 octobre 1939 pour atrophie membre inférieur droit et mollet côté gauche.

Citation - Ordre Général du 15 août 1918 : « Grenadier courageux. Le 13 juillet 1918 a assuré d’une façon parfaite la liaison entre une reconnaissance et sa compagnie. Brûlé par les gaz, a conservé sa place en lignes. »

Décoration - Croix de guerre étoile de bronze.

Décédé le 7 octobre 1955 à Villeréal (Lot-et-Garonne).