1914 › BOULITREAU JEAN PIERRE - Blessé 1915-1916
– Fiche individuelle
Boulitreau Jean Pierre René Xavier
Né le 31 janvier 1894 à Villeréal (Lot-et-Garonne). Fils de Boulitreau Jean Élie (Cultivateur) et de Brousse Anne.
Marié le 29 Décembre 1917 à Paris (Seine) à Merle Suzanne Yvonne, née le 29 Mars 1900 à Malakoff (Seine), fille de Merle Jean Baptiste (Boulanger) et de Bénas Marie (Couturière).
Profession : employé de commerce.
Classe. 1914. Inscrit sous le N° 11 de la liste du Canton de Villeréal. Numéro matricule 1169 au recrutement de Marmande.
Signalement : Taille : 1,69m. Cheveux : châtain-clair. Yeux : marron. Front : moyen. Nez : rectiligne. Visage : long.
Ajourné en 1914 pour faiblesse.
Reconnu bon pour le service armé fin 1914.
Incorporé le 20 décembre 1914 au 59e Régiment d'Infanterie. Arrivé au corps le-dit jour et soldat de 2e classe.
Passe au petit dépôt intermédiaire le 15 juillet 1915. Passe au 176e le 17 mai 1915.
Blessé le 7 Août 1915 dans les Dardanelles (Turquie) par éclat d’obus.
Évacue malade le 21 octobre 1915 (Paludisme).
Rentré en France le 23 octobre 1915.
Passé au 160e Régiment d'Infanterie le 2 mai 1916.
Nommé Caporal le 1 juillet 1916.
Blessé le 8 Juillet 1916 à Hardecourt-aux-Bois (Somme). Plaie au bras gauche par balle.
Entré à l’hôpital le 26 avril 1919. Sorti le l’hôpital le 12 mai 1919 avec 22 jours de convalescence.
Rentre de convalescence 2 Juin 1919, arrive au corps le 3 Juin 1919.
Entré à l’hôpital Saint Pierre le 12 Juin 1919. Sortie de l’hôpital 7 Juillet 1919 avec convalescence de 10 jours.
Arrivé au corps le 27 Juillet 1919.
Mis en congé illimité de démobilisation par le 20e Régiment d'Infanterie à Marmande le 15 Septembre 1919.
Se retire à Villeréal (Lot-et-Garonne).
Affecté pour la mobilisation au 15e Régiment d'Infanterie.
Affecté au CNI le 1 Février 1927. Passe au CNI 171 le 1 Mai 1929.
Maintenu service armé proposé pour une pension temporaire de 20% par la 3e commission de réforme de la Seine du 28 Juillet 1931 pour hypoacousie par otite par cicatricielle bilatérale. 2 - Séquelle de paludisme, 3 - séquelle de plaie du coude gauche.
Classé dans la position dite sans affectation le 1erMai 1932.
Pension temporaire de 10% par la commission de réforme de la Seine du 5 Janvier 1934 valable du 5 Décembre 1933 au 4 Décembre 1935 pour raideur du coude gauche par blessure ancienne 10%, ne présente pas de signes cliniques de paludisme actuellement inférieur à 10%.
Affecté à la Poudrerie de Toulouse le 15 Octobre 1935.
Maintenu service armé invalidité temporaire 15% par la commission de réforme de la Seine du 1erOctobre 1935. Reliquat de plaie articulaire du coude gauche, amyotrophie de 2 cm au bras, œdème de la main avec gène des préhensions.
Pension temporaire de 15% concédée le 21 Décembre 1936 (suite au compte rendu du 1 Octobre 1935) *** du 5 décembre 1935 au 21 décembre 1937 Maintenu Service armé pension définitive de 25% article 68 du compte rendu de la commission de réforme de le Seine du 18 Août 1937 ; reliquats de fracture articulaire du coude gauche par balle ; raccourcissement de 1cm 1/2 ; limitation des mouvements huméraux-cubitaux entre 45° et 110° ; déformation de l’articulation amyotrophie de 3 cm au bras ; arthrite douloureuse secondaire huméraux-cubitale. Radio : noyau osseux libre près de l’épicondyle le 3 Mai 1938.
Rappelé à l’activité le 2 Septembre 1939. Arrivé le 10 Septembre 1939.
Affecté à la Poudrerie de Toulouse.
Citation - Ordre de l’Armé N° 428 du 22 Septembre 1918 : « Gradé très brave s’est distingué dans plusieurs circonstances périlleuses sérieusement blessé à l’attaque d’Hardancourt (Somme) le 8 Juillet 1916. »
Décorations - Croix de guerre étoile de bronze. Médaille de la Résistance FFI.
Décédé le 7 Septembre 1986 à Saint-Cannat (Bouches-du-Rhône).