1914 › BESSE ÉDOUARD - Blessé 1914

Près d'un soldat sur deux a été blessé au cours de la guerre 1914-1918.|| Mémoire de Villeréal, Droits réservés



– Fiche individuelle
Besse Édouard

 

Né le 9 Mars 1890 à Monflanquin (Lot-et-Garonne). Fils de Besse Rémy (Gendarme à cheval) et de Tauriac Marie.
Marié le 23 Juin 1924 à Rives (Lot-et-Garonne) à Lansard Huguette Yvonne, née le 14 Août 1902 à Brest (Finistère). Fille de Lansard Abel Hugues Henri (Commandant d’Infanterie Coloniale en retraite. Chevalier de la Légion d’Honneur) et de Le Noan Marie décédée.
Ils ont une fille Christiane Edwige née le 18 Janvier 1926 à Rives (Lot-et-Garonne).
Profession : Clerc de notaire.

Classe 1910. Inscrit sous le N° 5 de la liste de Villeréal. Numéro 771 au recrutement de Marmande.
Signalement : Taille : 1,69 m. Cheveux : châtain foncé. Yeux : bleu clair. Front : moyen. Nez : rectiligne. Visage : rond. Renseignements physionomiques complémentaires : Menton saillant, nez légèrement dévié à gauche.

Incorporé le 9 octobre 1911 au 18e Régiment d’Artillerie. Arrivé au corps le dit-jour.
Passe dans la réserve le 8 novembre 1913 ayant été maintenu au corps jusqu’à cette date application de l’article 33 de la Loi du 21 mars 1905.
Se retire Villeréal (Lot-et-Garonne).
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 1er Août 1914.
Disparu à Bertrix (Belgique) le 22 août 1914.
Rapatrié le 18 juillet 1915.

Proposé pour une pension de retraite 3e classe par la commission spéciale d’Agen du 22 novembre 1915 pour blessure par balle et éclat d’obus bras droit amputation 1/3 supérieur.

Titulaire d’une pension d’un montant de 750 francs concédée au titre de blessure par décret du 22 mai 1916 avec jouissance du 22 novembre 1915. Proposé pour une pension de 100% par la commission de réforme de Toulouse du 12 octobre 1938.
1- Amputation bras droit à l’union du 1/3 moyen et supérieur.
2- Raideur moignon.
3- Inappareillable.
4- Petites cicatrices jambe droite.
5- **(?)** dans le trajet de la sciatique droit du génito-crural.

Notification N° 38510/1A du 17 avril 1939. Décision portant 00% concédé par arrêté du 6 mars 1939 à raison des rejet des propositions de la commission de réforme de Toulouse du 12 octobre 1938 ces propositions de la commission de réforme susvisés n’ont pas effet de modifier la pension définitive de 1 et 2 infirmités désignées ci-dessus pour le motif suivant le taux de 100% indemnisant les infirmités constitutives de la pension précitée représente le pourcentage d’invalidité maximum pouvant être attribué pour la perte d’un membre et ce qui concerne la 3e infirmité demeurant recevable au titre de la Loi du 9 juillet 1937 mais le degré d’invalidité étant inférieur la dite infirmité jouira par droit à pension pour l’infirmité invoqué postérieurement au 31 décembre 1932 ne peut ouvrir doit à une pension.

Citation - Ordre de l’Armé N° 1652 du 26 septembre 1915. « S’est signalé au combat du 22 août 1914 pour le dévouement et le courage avec lesquels il s’est acquitté de ses devoirs infirmier grièvement blessé a été amputé du bras droit. »

Décorations - Croix de guerre avec palme. Médaille Militaire décret du 26 Septembre 1915 – JO du 11 Novembre 1915. Chevalier de la Légion d’Honneur décret du 24 août 1933.

Guerre 1939/1945 – Forces Françaises combattantes (FFC) groupe Hilaire Buckmaster

Décédé le 29 Décembre 1978 à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne).