Environnement › GESTION DES DECHETS
A la suite du dernier conseil communautaire, un état des lieux sur la gestion des déchets a été fait.
Guillaume Moliérac, maire de Villeréal et vice-président à l’environnement à la CCBHAP, fait le point...
1/ Le premier constat est l’augmentation des couts pour le service.
Comme il a été présenté au conseil communautaire du 25 octobre, les charges du service environnement liées à l'énergie, au carburant et aux frais de personnels (suite au dégel du points et à l'inflation), augmentent de façon significative. Les tarifs des marchés avec notre prestataire de collecte Nicollin ont également dû être revus à la hausse pour intégrer ces augmentations, conformément à ce que prévoient les clauses des contrats.
2/ Et l’augmentation de la TGAP encore cette année.
Effectivement, la TGAP (Taxe générale sur les activité polluantes) augmentera de 7€ par tonne de déchets enfouis en 2023. Elle passera donc de 45€ par tonne à 52€ par tonne produite. Heureusement les efforts des administrés, suite à la mise en place des 12 dépôts, ont été déterminants. Les tonnages d'ordures ménagères collectés ont de nouveau baissé de façon significative. Du fait de ces efforts, la hausse sera plus légère si je puis dire. Suite à nos estimations, il semblerait que l'augmentation de la grille tarifaire à prévoir soit d'environ 5%. Celle-ci sera présentée aux conseillers communautaires dans le détail le 1er décembre 2022. Il faut souligner que l'augmentation aurait été de plus de 10% sans la réaction des administrés et leurs efforts sur le tri sélectif. Nous voyons certaines Communautés de Communes voisines contraintes d'augmenter de façon plus conséquente leurs tarifs.
3/ Les états généraux des déchets, pilotés par le syndicat Valorizon, se déroulent en ce moment. Quels sont les enjeux pour l’avenir ?
Déjà, il faut savoir que toutes les communautés de communes, donc tous les territoires, sont en train de revoir leur modèle de gestion des déchets. La loi nous oblige tous, à mieux trier, à mieux réutiliser, pour moins jeter. Par exemple, les déchets plastiques que nous trions, dans quelques semaines nous pourrons les gérer dans le département, au centre de tri de Damazan. Pour l’instant nous devons les expédier dans le Tarn-et-Garonne, et cela impose des coûts de transport important. Il y aura aussi la question des biodéchets, et des déchets ménagers que nous ne pourrons plus enfouir, enterrer dans le sol. Il faudra les incinérer, reste à savoir où et comment.