16/01/2017

Nécrologie › SIMON VAISSIÈRE NOUS A QUITTÉS

Simon Vaissière et Malou : jusqu'au bout Simon a voulu assurer sa mission de correspondant du journal. |Photo © Jean-Paul Epinette - icimedia@free.fr

Parlant de lui, nous l'appelions tous « Simon ». Il n'y avait qu'un « Simon »... Simon Vaissière, LE photographe de Sud-Ouest. La mémoire du pays. De Monflanquin. Puis de Villeréal. Puis des quatre cantons dans toute leur étendue. La mémoire du pays et de son humanité. Les obsèques de Simon Vaissière ont lieu ce mardi à 15 heures...



C'est tout le pays qui ressent ce deuil avec une tristesse authentique. Jamais un correspondant d'un journal local n'avait à ce point incarné sa mission. Témoigner de la vie du pays, de la vie des gens qui l'habitent. Mettre en valeur leurs actions, leurs réalisations, leur histoire au quotidien. Il n'y a pas d'argent à gagner dans cette activité. Seulement de l'amour à donner. Et à recevoir.

Simon Vaissière aimait les gens d'ici. C'était un enfant du pays. Il parlait la langue des anciens. Il en comprenait les codes. Les usages. Les travers et les qualités. Pour le journal, c'était une mine d'or !

Sa connaissance du terrain. Sa proximité avec la population. Son réseau de relations.... Tous ceux qu'on appelle "les acteurs du pays", élus, responsables d'associations, animateurs, professionnels, tous avaient le numéro de Simon.

Chacun, un jour, soucieux de publier une information, avait posé cette  question : « T'as appelé Simon, pour le journal ? » Et Simon Vaissière était partout. À toute heure. En tout temps. De Monbahus à Lacapelle, de Tourliac à La Sauvetat, il y avait toujours une photo (... des photos !) pour rendre compte de la vie locale.

Un accident, un mariage, une inauguration, un banquet, une réunion de famille, la coupe d'un concours... Simon était là. La photo dans le journal.

Enfin, Simon était un chic type. Un vrai. Qui ne faisait jamais défaut. Ça aussi, tout le monde vous le dira.

Simon Vaissière aurait mérité lui aussi une belle retraite. Mais la maladie en a décidé autrement. Il y a un peu plus d'un an, malgré la présence à ses côtés de Malou, sa femme, qui l'épaulait avec constance dans ses randonnées de correspondant de presse, il avait dû poser son appareil. Et passer la main. Douloureusement.

Simon nous a quittés. Et nous le regrettons profondément. Nos condoléances et notre amical souvenir vont à Malou, à Laurent, son fils, et à leur famille. Notre salut ému, pour toujours, à l'ami Simon.

Jean-Paul Epinette


Les obsèques de Simon Vaissière ont lieu mardi 17 janvier à 15 h. à l'église puis au cimetière de Monflanquin.

Simon, son appareil photo, le journal... tout une vie.
 
 
 
 

16/01/2017