23/03/2021

Méthaniseur › DES RENCONTRES POUR S'INFORMER

Durant plus de deux heures, Cyrille Genest parle de son projet et répond à toutes les questions...|| Photo © Jean-Paul Epinette

Dossier d'enquête, journal municipal, plaquette, émissions sur Radio 4, pleine page dans Sud-Ouest, séance du conseil municipal en direct sur Facebook... le lancement d'une unité de méthanisation pour l'horizon 2022-2023 a fait l'objet d'une campagne d'information sur de multiples supports.

Il en reste un dernier, qui offre, sur place, d'avoir sans doute une idée approfondie et précise du projet porté par Cyrille Geneste à Lafage-Basse : ce sont les rencontres qu'il anime en personne et qui permettent aux participants de poser leurs questions.

Toutes leurs questions...



Au-delà du fonctionnement d'une installation de ce type et des principes de la méthanisation, au-delà des grands chiffres (11 millions d'€ de budget prévisionnel, 30 000 tonnes de biomasse traitée, 27 000 tonnes de matière organique et 2,2 millions de m3 de biogaz produits par an...), et sans oublier le débat sur le bilan écologique et des nuisances réelles ou supposées, ces rencontres à Lafage-basse donnent à mieux connaître les motivations profondes qui animent Cyrille Geneste.

Objectif premier :
En finir avec l'épuisement des sols

De façon inattendue, peut-être, le jeune exploitant agricole ne démarre pas la rencontre en parlant "intrant", digesteur", "digestat" ou encore "extrants". Ni même "biogaz" !...

Cyrille Geneste passera près de la moitié du temps à parler de sa terre. Et d'abord de l'épuisement des sols qui, au fil du temps, à force d'être travaillés, se sont usés. Appauvris. Notant au passage qu'avec la disparition des élevages, nos terres ne reçoivent quasiment plus de fumier.

Il évoque aussi l'assèchement des sols de moins en moins arrosés naturellement, des techniques de travail d'une terre de plus en plus compactée par des engins de plus en plus lourds. Que la pluie pénètre de plus en plus difficilement. Comme la semence.

De sols qu'il faut donc retourner de plus en plus profondément... Cyrille est intarissable sur le sujet, les causes, les effets et les réponses d'une mécanisation qui doit être de plus en plus fine.

Mais pour lui, en priorité, il faut rendre la vie au sol. Et pour cela lui apporter la matière organique qui lui fait défaut

Le méthaniseur fournira la matière organique

Cyrille Geneste ne se rêve pas en producteur gazier. Il veut d'abord enrichir la terre de sa propriété. Et pour cela, il entend utiliser tous les déchets naturels (la biomasse) : Déchets verts, fumier et effluents d’élevages, fauches, menues pailles, cultures à vocations énergétiques, etc. apportés par des exploitants présents dans un rayon de dix kilomètres.

La méthanisation de ces déchets organiques fournira un produit (liquide ou solide) qui constituera l'engrais naturel destiné à fertiliser le sol.

Quant au gaz produit par la fermentation de la matière organique, en l'absence d'oxygène (donc en milieu hermétique), il sera injecté dans le réseau gaz de ville.

A Lafage-basse, un projet d'ampleur tourné vers l'agriculture de demain - | Photo © Jean-Paul Epinette

Quatre rencontres à venir

Nous n'irons pas plus loin dans l'explication. Il faut participer à ces rencontres d'information organisées à Lafage-basse. Elles sont riches et intéressantes. Elles permettent à chacun de poser ses questions – même aux "opposants" – et d'avoir une réponse.

Il reste quatre dates à venir :
– Mercredi 24 mars
– Vendredi 26 mars
– Mardi 30 mars
– Jeudi 1 avril
Ces rencontres d'information ont lieu de 14h à 16h à Lafage-basse (accès depuis la D204, Villeréal-Monpazier.)

Il est recommandé de s'Inscrire :
- en cliquant ici, sur ce lien,
- ou par courriel sur villereal.biogaz@gmail.com,
- ou par téléphone 07 56 05 37 19.


 

 

 

 

23/03/2021